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le tourisme sexuel

23 mai 2013

Présentation

Conrath Lothaire

Lycée de l'horticulture et du paysage EPL Tournus BTS aménagement paysager 2013

Thème: Le tourisme sexuel

Problèmatique: Faut-il légaliser la prostitution pour éviter le tourisme sexuel?

Sommaire: 

 Présentation
00.Définition
01.Prostitution
02.Tourisme sexuel
03.Bibliographie

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23 mai 2013

definition du voyage

Un voyage est un déplacement dans l'espace, volontaire ou contraint, effectué vers un point plus ou moins éloigné dans un but personnel (par exemple tourisme) ou professionnel (affaires) ou autre (déportation, guerre, réfugiés politiques ou climatiques, déplacements motivés par des activités sportives ou socio-culturelles ou de grands événements.

Alors que le nombre de zones inaccessibles, non cartographiées ou inconnues diminuaient, le voyage s'est considérablement développé et démocratisé, au cours du XXe siècle avec l'avènement de moyens de transports modernes de plus en plus rapides et confortables, le chemin de fer d'abord, puis l'automobile et l'avion. Cette évolution s'est faite avec des conséquences négatives croissantes en termes de consommation d'énergie et de carburants fossiles, de fragmentation des paysages et écosystèmes par les infrastructures de transport et d'émission de gaz à effet de serre et autres polluants.


résumé

source

auteur

adresse : http://fr.wikipedia.org/wiki/Voyage

23 mai 2013

La prostitution dans la Rome antique

La prostitution dans la Rome antique

La prostitution et la sexualité considérée comme débridée sont des thématiques récurrentes dans les textes des auteurs anciens. Les figures des princesses impériales Julie et Messaline, vues comme dépravées, sont réciproquement dénoncées par Suétone et Tacite, et rattachées aux festins, aux beuveries, à l’adultère et à une totale immoralité. Les courtisanes de comédie sont stigmatisées en créatures vénales et affriolantes. La prostitution, au sens économique du terme, est fort présente et on peut encore en voir des traces, à Pompéi notamment, où il est possible d’admirer des fresques, que l’on pourrait qualifier de pornographiques, représentant les lupanars, sortes de maisons closes où des prostitué(e)s offraient leurs services.

Il est par conséquent indéniable que la sexualité est fort présente au sein de la société romaine, que ce soit sous la plume d’accusateurs, dans l’imaginaire collectif ou dans la réalité. Cependant, il ne faut pas la considérer comme un monde anarchique où ne feraient que s’entremêler orgies, débauche et luxure. En effet, la sexualité, et plus particulièrement la prostitution sur laquelle nous allons nous pencher, a une utilité sociale indéniable et est plus organisée qu’il n’y paraît.

Remettons donc chaque chose à sa place. Car pour les écrivains et historiens de l’époque antique, le ou la « prostitué(e) » renvoie non seulement au commerce réel des corps ainsi qu'aux pratiques sexuelles transgressives, mais se trouve aussi être l'accusation idéale pour discréditer politiquement ou socialement un personnage public. Les textes latins, en effet, utilisent souvent la métaphore de la prostitution dans ce contexte : ainsi, César lui-même est accusé par Catulle de se prostituer ; de même, ce même Catulle calomnie Clodia, une patricienne veuve qui, bien que multipliant effectivement les aventures amoureuses, n’a néanmoins jamais fait commerce de son corps et a toujours conservé son statut, honorable, de matrone. Rappelons aussi les cas, cités dans le premier paragraphe, de Julie et Messaline.

Pourquoi, alors, autant de récriminations ? La chose que l’on peut en premier lieu retenir, c’est que ces propos négatifs montrent à quel point le statut de prostitué(e), au sens strict du terme, est mal perçu dans la société romaine et combien il peut être infâmant, pour une personne de haut rang appartenant à la classe sociale des patriciens, d’être catégorisé comme tel.

Pompeii-wall painting

 Fresque représentant une scène de lupanar, à Pompéi

 

Mais qu’est ce donc que la prostitution à Rome sous l’Antiquité ?

Tout d’abord, il est essentiel de souligner, afin d’éviter tout cliché féministe, que la prostitution des hommes est fort fréquente. Rappelons l’importance de l’homosexualité masculine dans la société romaine. Celle-ci n’est pas vraiment punitive à l’égard de ce type de pratique sexuelle qui est un acte que l’on pourrait définir de normal, voire banal. En effet, Catulle se vante de ses prouesses amoureuses auprès des hommes, Cicéron des baisers donnés à son esclave-secrétaire. Un même homme peut à la fois aimer les femmes et les hommes, comme si la société prônait l’indifférenciation sexuelle. Rien de plus anodin, donc, et cela revêt même une forme de socialisation. Cela n’empêche pas que l’homosexualité masculine reste extrêmement codifiée. En effet, l’homme libre, donc opposé à l’esclave, n’a, dans l’acte homosexuel, en aucun cas le droit d’être passif. Il doit être celui qui agit et l’esclave (ou la femme dans le cas des relations hétérosexuelles) celui qui subit. Paul Veyne dit : « Etre actif, c’est être un mâle, quel que soit le sexe du partenaire, dit passif ». L’homme libre doit être viril, subir l’acte serait pour la catégorie sociale à laquelle il appartient une marque de déshonneur et se comporter comme un être inférieur, dans une société qui se définit primordialement par les clivages liberté/esclavage et homme/femme.

Qu’en est-il alors des prostitués de condition libre ? Leur statut est totalement déshonorable. Ce type de prostitution est le seul que le droit et la morale prennent en considération. En effet, le prostitué est officiellement marqué d’infamie par le censeur : il est privé de certains droits : le droit d’hériter ainsi que celui de porter plainte pour viol ou insultes. Nous verrons un peu plus loin qu’il en est de même pour la femme de condition libre qui se prostitue, mais pas pour les mêmes raisons (puisqu’une femme ne peut être « active » sexuellement).

La soumission sexuelle, que ce soit dans le domaine de la prostitution ou non, doit donc rester le domaine de l’esclave et de la femme (mariée ou pas). D’ailleurs, la prestation sexuelle offerte par l’esclave à son maître n’est pas considérée, dans la société romaine, comme commerce du corps. Rappelons la place de l’esclave à Rome. Ils sont nombreux, hommes, femmes et enfants. En posséder est une marque de puissance et d’importance pour la classe sociale dominante des patriciens : une famille peut en posséder jusqu’à plusieurs milliers. Certains esclaves étaient plus favorisés que d’autres : ceux qui vivaient non pas dans les champs ou les mines, où les conditions de travail étaient épouvantables, mais dans les maisons étaient souvent considérés comme des membres de la famille, au point que bien souvent ils finissaient par être affranchis. Néanmoins, un esclave, peu importe la fonction qu’il remplit et peu importe son sexe, est un être dénué de tout droit, sur lequel le maître a possibilité de mise à mort. Parmi les prestations qu’il offre et qui peuvent se révéler très diverses (professeur, musicien, danseur, précepteur, domestique…), le don de son corps est un officium, un devoir, et rentre très souvent dans ses attributions, qu’il soit homme ou femme. La sexualité domestique entre maîtres (père et fils) et la population servile est quelque chose de « naturel », banalisé, socialement ancré dans les mœurs. Par ailleurs, il arrive aussi qu’un esclave soit loué par son maître à une tierce personne pour des relations sexuelles : le but n’est pas de toucher de l’argent, mais d’entretenir avec cette tierce personne des liens essentiels, qu’ils soient politiques, économiques ou tout simplement sociaux : c’est ce que l’on appelle le clientélisme. Dernier point, un esclave affranchi, c'est-à-dire libéré de sa condition servile mais ne rentrant pas dans la catégorie des hommes libres, peut se prostituer pour des raisons économiques mais devra toujours des prestations sexuelles gratuites envers son ancien patron. Par conséquent, ce que nous, nous appellerions prostitution, n’était pas forcément vue comme telle à l’époque romaine. En fait, ces offres en nature entrent dans ce que l’on appelle la sphère du don et contre-don, où l’on offre une prestation en échange d’une autre, et non dans celle du système marchand.

En fait, pour les Romains, la véritable prostitution contre laquelle ils s’insurgent est celle proposée par les hommes ou femmes de condition libre. Nous l’avons vu pour les hommes libres qui se prostituent (et qui donc se mettent en état de soumission, état qui ne devrait rester que le domaine de l’esclave ou de l’affranchi) leurs droits sont restreints. Mais qu’en est-il des femmes libres ?

Elles aussi subissent, tout comme leurs homologues masculins, les conséquences d’un tel choix de vie. Législativement, elles ne peuvent pas non plus porter plainte pour viol et n’ont aucun droit de se défendre. De plus, ce qui n’est pas le cas des prostitués, elles doivent porter la toge sombre des hommes du peuple. Il est très important de développer ce point essentiel. Cette toge, lorsqu’elle est portée par un homme, est tout à fait honorable. Pourquoi donc la faire porter à une femme ? Eh bien cela sert à distinguer la prostituée des femmes vertueuses qui, elles, portent ce que l’on nomme la stola. La matrone, nom servant à définir la femme mariée respectable, est la seule à avoir l’autorisation de revêtir cette longue robe qui lui tombe jusqu’aux pieds, ainsi que d’avoir les cheveux attachés par des bandelettes. Cette distinction vestimentaire a pour objectif de protéger l’honneur de la matrone de toute offense dans la rue, chaque « catégorie » de femme portant les signes afférant à son statut. Selon ce dernier, l’habit est donc marque d’infamie ou protection. Le corps des matrones étant intouchable, voire sacré, il doit être aisément reconnaissable par des signes extérieurs.

On est donc témoin ici de tout un monde d’inversion symbolique : la toge féminine des matrones, symboles de vertu, opposée à celle, masculine, qui définit la fonction de prostituée, femme à la sexualité débridée.

stola.jpg

 A gauche : matrone portant la stola

 

La question que l’on peut se poser est la suivante : pourquoi, alors, existe-t-il une prostitution d’hommes et de femmes libres à Rome ? Pourquoi les esclaves et affranchis, au sein du monde domestique, ne suffisent-ils pas à assouvir les appétits charnels de la société ?

Nous avons un premier élément de réponse lorsque l’on se penche sur la vision que Rome porte envers les loisirs. En effet, les sociétés antiques ont moins de pudeur vis-à-vis des plaisirs que ne le fera plus tard la culture chrétienne. Les loisirs doivent toujours être abondants, voluptueux et coûteux. Faire appel à des prostitué(e)s de condition libre, qui font parfois payer très cher leurs services, fait partie des dépenses somptuaires auxquelles tout homme libre riche doit se soumettre lors, notamment, de festins et des fêtes. Sa réputation d’hôte est en jeu, ainsi que son réseau de clientèle. Par ailleurs, les jeunes hommes non mariés doivent s’adonner aux divers plaisirs qu’offre le banquet : outre le vin et la bonne chère, les prostitué(e)s, font partie intégrante d’une organisation réussie. Ainsi, à côté de la population servile toujours gratuitement disponible, les Romains font appel à cette catégorie d’hommes et de femmes libres afin de montrer leur générosité, leur pouvoir, et surtout leur richesse. On voit donc ici la nécessité culturelle de la prostitution.

Une prostituée et un Romain libre participant à un banquet

 

Cette nécessité culturelle est doublée d’une nécessité symbolique : en effet, même si la prostitution des êtres libres est fortement critiquée et dévalorisée, et cela que l’on soit un homme ou une femme, elle n’en est pas moins licite. Aucune loi ne l’interdit. Pourquoi donc ? La réponse donnée par Florence Dupont dans son article « La matrone, la louve et le soldat : pourquoi des prostitué(e)s ingénu(e)s à Rome ? » est, au final, assez logique : l’existence de citoyens libres et infâmes en bas de la hiérarchie sociale a pour but de définir les limites de la citoyenneté sans coupure nette entre le monde des libres et celui des non-libres. La présence d’une telle catégorie sociale rassure et conforte donc la position des citoyens libres au sein d’une société où, je l’ai déjà dit, l’organisation sociale s’articule autour du clivage liberté/esclavage.

 

Résumé : La société de l'antiquité pronaît l'indifférenciation sexuelle. les hommes dit "libre" doit être viril (actif), l'inférieur lui doit être passif. La prostitution est dévalorisée. il est déshonorant pour un homme libre ou femme libre de se prostituer.

 

Source du document : Agoravox

 

Auteur : Céline .B

23 mai 2013

Les effets pervers de la légalisation de la prostitutions

 

Le Point.fr - Publié le 07/12/2011 à 18:33 - Modifié le 07/01/2012 à 18:54

Les États qui considèrent la prostitution comme un "travail" doivent renforcer leur arsenal législatif pour lutter contre la prostitution illicite et les réseaux criminels.

Les vitrines d'Amsterdam en sont l'emblème et le fer de lance. Dans ce haut lieu du tourisme sexuel, la prostitution est réglementée comme n'importe quel "métier". Le proxénète est considéré comme un chef d'entreprise et n'est sanctionné que si la personne dont il tire ses bénéfices est mineure et non consentante. L'État néerlandais est le premier pays à avoir "réglementé" la prostitution, en 2000, suivi de l'Allemagne, de l'Autriche et de la Suisse

Ces zones de tolérance ou de légalisation de la prostitution joueraient un rôle d'encouragement pour les clients. C'est ce que constate l'étude menée, fin 2009, par l'ONG américaine Prostitution Research and Education (PRE) et l'association britannique Eaves de défense des femmes les plus vulnérables, auprès de 103 hommes "clients" de la prostitution à Londres. Près de la moitié d'entre eux (40 %) indiquent avoir fréquenté des personnes prostituées à l'occasion d'un voyage à l'étranger, certains avouant même avoir effectué ce voyage dans ce seul dessein.

Les réseaux criminels

Contrairement au système abolitionniste qui, sans interdire la prostitution, souhaite en prohiber la reconnaissance et l'exploitation, le système réglementariste considère la prostitution comme un travail ordinaire, ou encore un service qu'il convient d'encadrer et de protéger. On délimite ses lieux d'exercice (quartiers réservés, eroscenters...), on tient des registres, on prévoit des contrôles sanitaires ou le paiement de taxes. En Allemagne, l'État perçoit une taxe mensuelle de la part des gérants d'établissements et des personnes prostituées, celles-ci s'acquittant, en outre, d'une taxe auprès de la municipalité dont elles dépendent. 

Résultat : l'industrie du sexe rapporte près de 14,5 milliards d'euros par an au pays, un chiffre d'affaires favorisé par la multiplication des lieux de prostitution - certaines villes en compteraient plus de 300 - et des opérations "promotionnelles" proposées à la "clientèle". 

Revers de la médaille ? Les prostituées ne sont pas sorties des griffes du crime organisé, au contraire, la suppression des barrières légales a dopé la prostitution illégale. Et la traite aux fins d'exploitation sexuelle sur fond de mafias et de crime organisé s'est intensifiée. En quelques années, l'Allemagne est devenue l'une des grandes plaques tournantes du trafic sexuel en Europe. Même constat aux Pays-Bas, où la prostitution rapporte environ un milliard d'euros par an à l'État. "La prostitution clandestine est plus importante que la prostitution officielle", note-t-on à la fondation Scelles, qui étudie et combat l'exploitation sexuelle en France et en Europe.

Freiner la prostitution illégale

Autre dérive qui inquiète les autorités néerlandaises : la progression du phénomène des loverboys. Ces jeunes hommes (ou jeunes femmes s'il s'agit de lovergirls) séduisent des collégiennes de 12 à 16 ans, les manipulent, les droguent et les prostituent. Selon certaines associations, 1 500 jeunes filles en seraient victimes chaque année. Outre les campagnes de sensibilisation lancées dans les établissements scolaires, l'État néerlandais entend renforcer l'arsenal législatif en relevant l'âge légal de la prostitution et en obligeant les personnes prostituées à se faire enregistrer auprès des mairies. Les établissements et clients de personnes non enregistrées pourraient ainsi encourir des sanctions pénales.

Cette obligation d'enregistrement est déjà en oeuvre en Suisse romande, autre modèle d'une prostitution réglementée. La Suisse doit cependant faire face, à l'instar des autres pays, à l'accélération des flux migratoires en provenance des pays de l'Est, mais aussi d'Afrique et d'Asie. Des moyens supplémentaires ont été octroyés à des unités spéciales de police pour lutter contre l'expansion de la prostitution illégale et la traite liée aux organisations criminelles.

Prostitution "contrainte" contre prostitution "libre"

Les pays réglementaristes ont par ailleurs adopté des outils répressifs contre le crime organisé et la traite des êtres humains, ces législations ne sanctionnant toutefois le proxénétisme que dans le cadre d'une prostitution "forcée" ou "sous contrainte", la prostitution consentie étant alors légitime. "C'est bien là le piège et l'objet du débat puisque la contrainte est souvent d'ordre économique", souligne le président de la fondation Scelles, Yves Charpenel, avocat général à la chambre criminelle de la Cour de cassation. "Seules des enquêtes peuvent démontrer que la personne n'avait aucun choix."

La distinction entre ces deux formes de prostitution n'existe pas dans la convention des Nations unies de 1949 contre la traite des êtres humains et l'exploitation de la prostitution d'autrui. Quant au protocole de Palerme de 2000 visant à prévenir et à combattre la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants, il précise que le consentement d'une victime de la traite est indifférent lorsque l'un des moyens suivants a été utilisé : "la menace de recours ou le recours à la force ou à d'autres formes de contrainte, l'enlèvement, la fraude, la tromperie, l'abus d'autorité ou d'une situation de vulnérabilité". Donc peu importe que la personne ait consenti à se prostituer, si elle a été trompée sur les termes du contrat, si elle a été contrainte ou forcée, après avoir été recrutée, transportée ou hébergée dans l'idée d'être exploitée, elle est l'objet d'une "traite" au sens du texte. "Le critère de référence pour juger ce qui est acceptable ou non est le mal fait à la personne, pas son consentement", a dit la féministe canadienne Élaine Audet.

 

Résumé : Les Pays-Bas sont les premiers a avoir légalisé la prostitution en 2000 et ont étés suivis par l'Allemagne, l'Autriche et la Suisse. Des études ont prouvés qu'ils y auraient plus de clients depuis les lois. Cela rapporterais près de 14.5 milliards d'euros par ans au pays.Il y a en revenche plus de prostitutions illégals controlés par des mafieux, mais le gouvernement néerlendais veut mettre des lois pour éviter la "prostitution contrainte".

 

Source du document :  LePoint.fr

 

Auteur(s) : Laurence Neueur

 

 

23 mai 2013

Tentative de kidnapping

Un homme ramène deux prostituées de La Jonquère, contre leur gré, en France

AFP
13/05/2013, 21 h 03 | Mis à jour le 13/05/2013, 21 h 12
Malentendu selon l'automobiliste, tentative d'enlèvement selon les prostituées.
Malentendu selon l'automobiliste, tentative d'enlèvement selon les prostituées. (BIM)

Ce marseillais a été placé sous contrôle judiciaire pour séquestration, ce lundi à Perpignan. 

Un homme a été mis en examen pour séquestration lundi à Perpignan et laissé libre sous contrôle judiciaire après avoir été accusé par deux prostituées de les avoir enlevées en Espagne et ramenées en France contre leur gré. L'enquête, menée dans le cadre d'une information judiciaire pour séquestration de moins de sept jours, visera à "démêler les versions divergentes dans cette affaire".

Les prostituées donnent l'alerte

L'homme, employé de préfecture à Marseille, a été interpellé et placé en garde à vue samedi après avoir franchi la frontière en voiture, avec à son bord deux prostituées qu'il avait fait monter à la Jonquère, une ville située du côté espagnol de la frontière catalane, haut lieu du tourisme sexuel. Les prostituées ont donné l'alerte et déclaré aux enquêteurs français que l'homme leur avait fait franchir la frontière contre leur gré.

Un malentendu selon le conducteur

Ce dernier a démenti toute tentative d'enlèvement et dit avoir été victime d'un malentendu avec les prostituées, selon une source judiciaire. L'homme explique avoir proposé à celles-ci de consommer la transaction dans un hôtel français mais s'être rendu compte trop tard qu'elles n'avaient pas compris qu'il comptait leur faire franchir la frontière.

 

Résumé : Un marseillais aurait séquéstré deux prostitués venant d'Espagne et les a ramenés en France mais l'accusé dément.

 

Source du document : Midi Libre.fr

 

Auteur: AFP

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23 mai 2013

Comment lutter contre le tourisme sexuel sur les enfants

Depuis une dizaine d'années, le phénomène du tourisme sexuel est pris très au sérieux. Le sujet n'est plus tabou, on en parle. Ce n'est plus une pratique de l'ombre sur laquelle on ferme piteusement les yeux pour ne pas voir l'horreur qui l'entoure. Aujourd'hui, le tourisme sexuel est vu comme un problème planétaire pour lequel les autorités gouvernementales internationales, les ONG et les professionnels du tourisme travaillent en étroite collaboration.

La législation en vigueur et les conférences organisées sur ce sujet

Combattre le tourisme sexuel, cela passe d'abord par l'adoption d'une législation adaptée, notamment concernant les droits des enfants, principales victimes de ce commerce inhumain.
Les prostitués majeurs ne peuvent en effet faire l'objet d'une législation à proprement parler, puisqu'ils sont considérés comme consentants en toute connaissance de cause et moins fragiles que les mineurs. Pour eux, la lutte contre le tourisme sexuel ne passe pas par l'élaboration de lois, mais par l'adoption par les touristes d'une attitude responsable en voyage.

Priorité aux enfants
La base de toute législation en matière de prostitution, concernant les enfants, c'est naturellement la Convention internationale des Nations unies pour les droits de l'enfant, établie le 20 novembre 1989. Ratifiée par un total de 191 États, elle cherche à protéger les mineurs de moins de 18 ans et à poursuivre ceux qui les exploitent. La Convention interdit la prostitution enfantine, mais cela est insuffisant. Les pays appliquent cette loi sur leur territoire, mais seuls une trentaine de pays, parmi lesquels la France, les États-Unis, l'Allemagne et la Belgique, ont adopté en février 1994 des lois pénales d'extra-territorialité. Ils s'engagent ainsi à poursuivre sur leur territoire des abus sexuels commis sur mineurs, même si ceux-ci ont eu lieu à l'étranger. Le principal article qui protège les enfants de l'exploitation sexuelle indique :

" Art.34
Les parties États s'engagent à protéger l'enfant contre toutes les formes d'exploitation sexuelle et de violence sexuelle. À cette fin, les États prennent en particulier toutes les mesures appropriées sur les plans national, bilatéral et multilatéral pour empêcher : que des enfants ne soient incités ou contraints à se livrer à une activité sexuelle illégale ; que des enfants ne soient exploités à des fins de prostitution ou d'autres pratiques sexuelles illégales ; 
que des enfants ne soient exploités aux fins de la production de spectacles ou de matériel de caractère pornographique. "

Respecter les droits des enfants
Parce que les enfants sont si fragiles, leurs droits sont sacrés et notre devoir est de les protéger. Le BIDE (Bureau international des droits des enfants) s'emploie à accroître la sensibilisation des juges, avocats, et agents de police aux droits des enfants. Il préconise des procédures plus adaptées aux enfants car on n'auditionne pas un enfant comme un adulte. Utiliser des moyens audio-visuels pour retranscrire l'attitude terrifiée d'un enfant, former les acteurs du système pénal pour garantir une réponse judiciaire plus adéquate aux besoins des jeunes… Cependant, la situation exige parfois un travail beaucoup plus profond, notamment lorsque le système judiciaire local est à revoir en entier. Dans certains pays, en effet, on punit plus les enfants que leurs clients, au Pakistan par exemple ! Constater de pareilles absurdités au XXIe siècle montre bien qu'il y a encore du pain sur la planche…

Les Conférences en lutte contre l'exploitation sexuelle
En 1996, le Congrès mondial de Stockholm a réuni plus de cent gouvernements et Interpol (Organisation internationale de police criminelle) dans la lutte contre l'exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales. La déclaration finale insiste sur la nécessité de punir ceux qui exploitent sexuellement les enfants et de ne pas punir les enfants victimes !
Le Statut de la Cour pénale internationale, adopté à Rome en 1998, complète les avancées instaurées à Stockholm. Il établit toutes sortes d'infractions incluses dans les concepts de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité, parmi lesquels le viol, l'exploitation sexuelle et la prostitution forcée, s'appliquant donc également aux majeurs. Avant toute chose, la législation se construit de façon à assurer " l'intérêt supérieur de l'enfant ", personne à part entière que l'on se doit de considérer comme un véritable sujet de droit, et non comme un objet sexuel et incapable, comme c'est trop souvent le cas. 
En mai 1998, le Tribunal international des droits des enfants, qui se tenait à Fortaleza (Brésil) concluait que les enfants et adolescents ne pouvaient avoir de " droit à la sexualité " avant leur majorité (15 ans pour les filles en France) que lorsqu'ils pourraient " bénéficier d'un minimum d'opportunités en matière d'éducation, de santé, de culture, de liens renforcés de vie commune, de sécurité et de loisirs " (recommandation n°4). Une manière de leur assurer des moyens de survie qui ne passent pas par une prostitution forcée.

Encore beaucoup à faire
La mise en place de la première journée mondiale pour un tourisme responsable, qui a eu lieu le 2 juin 2007, devrait permettre de poursuivre les efforts entrepris, parrainés par les nombreuses organisations qui ont décidé de lutter contre ce trafic d'êtres humains.
Alors que la lutte pour le respect des droits des enfants et le combat contre le tourisme sexuel dans le monde progresse chaque jour, il reste encore beaucoup à faire. Bien que des lois et réglementations soient créées ou améliorées chaque année, de nombreux obstacles ralentissent, voire empêchent que des progrès réels mettent un point final à ces agissements condamnables. Malgré la bonne volonté évidente de certains États, il reste en pratique des problèmes d'ordre politique, économique, législatif, judiciaire ou coutumier qui font baisser les bras dans cette lutte qui semble, parfois, perdue d'avance. 
Pourtant, des institutions mettent en place des mesures afin de ralentir ce phénomène. En 2004, l’Unicef a ainsi lancé un « Code d’éthique » destiné à l’industrie du tourisme nord-américain. Un rapport d’ECPAT USA (pour l’éradication de la prostitution enfantine, de la pornographie enfantine et du trafic des enfants à des fins sexuelles) a ainsi révélé qu’environ 25 % des touristes sexuels à l’extérieur des Etats-Unis sont américains. Ce rapport estime également que le commerce sexuel, dont le volume se chiffre en milliards de dollars, concerne deux millions d’enfants.

Un travail de longue haleine
La tâche la plus évidente est bien sûr de tenter de sortir les enfants des réseaux de prostitution, et de les réinsérer dans la société. C'est un travail de terrain, long et difficile. Il faut d'abord arracher les jeunes à leurs proxénètes, puis retrouver leurs familles et voir si celles-ci sont en mesure de les reprendre. Mais, dans la plupart des cas, ils sont pris en charge dans des foyers spécialisés et soignés. Des associations locales s'efforcent de leur assurer un suivi psychologique pour les aider à sortir du cauchemar.
C'est également sur la prévention que les ONG comptent jouer : sensibiliser les familles, éduquer les jeunes filles et les mettre en garde contre les dangers de la prostitution. La plupart des enfants ne savent pas ce qu'est la pédophilie et l'information est un moyen vital pour aider les jeunes à éviter les pièges du proxénétisme. L'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance) fournit un travail considérable sur l'éducation des enfants afin de leur garantir un bagage scolaire suffisant qui leur permettra de se construire un avenir et de trouver un emploi digne de ce nom. La lutte contre la pauvreté et la précarité est directement liée à la lutte contre la prostitution.

Les adultes face à un inquiétant vide juridique
Malheureusement, en ce qui concerne les adultes exploités sexuellement, qu'ils soient tombés dans la prostitution alors qu'ils étaient encore mineurs ou plus tard, il existe un véritable vide juridique que seule une prise de conscience personnelle des touristes pourrait endiguer. Ne pas profiter des services que ces personnes sont obligées de proposer aux étrangers est une façon de faire un premier pas vers une amélioration de la situation. C'est lutter, à petite échelle, certes, contre l'inébranlable loi de l'offre et de la demande. Et faire un premier pas vers une nouvelle humanité.

Sensibiliser la police
La police est aux premières loges du spectacle criminel du tourisme sexuel. C'est pourquoi son action doit être renforcée. Depuis une dizaine d'années, Interpol (Organisation internationale de police criminelle) édicte des recommandations que les pays membres reprennent à leur compte. Elle travaille à favoriser la coopération et les échanges d'informations entre les polices. Elle propose également des formations spécifiques des agents de police, et la nomination de fonctionnaires spécialisés sur le terrain (voir interview).
Quant aux polices locales, nombre de leurs membres sont corrompus et servent la cause des mafias locales… Là aussi, il reste encore beaucoup de travail.

Mobilisation des acteurs du tourisme et attitude à observer en voyage

Mobiliser l'industrie du voyage
Tourisme sexuel. C'est effectivement bien de " tourisme " qu'il s'agit. Il faut donc essayer d'intervenir à tous les niveaux de la chaîne touristique, et inciter les professionnels du voyage à se mobiliser pour combattre le mal à leur niveau. En France, le Syndicat national des agences de voyages (SNAV) compte sensibiliser ses clients par le biais de dépliants glissés dans les pochettes de voyage. « Avoir des relations sexuelles avec un mineur conduit en prison », explique un film diffusé à bord des avions d’Air France. 
C'est dans cette optique que la Commission européenne a décidé d'octroyer une subvention d'un million d'euros à l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et de soutenir ainsi, pendant un an à compter du 1er janvier 2001, les projets de l'ECPAT, Unicef, Terre des Hommes, FIJ (Fédération internationale des journalistes), et d'autres organismes. Leur but est de travailler conjointement avec les tours opérateurs et les compagnies aériennes et, par leur intermédiaire, d'informer les voyageurs partant pour des destinations à risque. Des documentations sont également disponibles dans certains aéroports, et des étiquettes à apposer sur les bagages sont distribuées aux passagers, qui indiquent leur soutien à la lutte contre le tourisme sexuel. Les tours opérateurs, quant à eux, s'engagent à adopter une attitude ferme contre le fléau, à ne pas traiter avec des agences organisant des circuits du sexe ou des hôtels où se pratique la prostitution.
La Journée mondiale pour un tourisme responsable lancée en 2007 est aussi relayée en Afrique, avec des conférences au Cameroun, Sénégal, Togo, Niger et Burkina Faso. La « Coalition internationale pour un tourisme responsable et respectueux » regroupe désormais 277 associations dans 85 pays.

Le tourisme sexuel, attitude à observer en voyage : extrait de la Charte du routard
" Il est inadmissible que des Occidentaux utilisent leurs moyens financiers pour profiter sexuellement de la pauvreté. De nouvelles lois permettent désormais de poursuivre et juger dans leurs pays d'origine ceux qui se rendent coupables d'abus sexuels, notamment sur les mineurs des deux sexes. C'est à la conscience personnelle et au simple respect humain que nous faisons appel. Combattre de tels comportements est une démarche fondamentale. Boycottez les établissements favorisant ce genre de relations.
Tant que le tourisme sera le fait des pays riches visitant les pays pauvres, il sera porteur d'un profond déséquilibre entre hôtes et visiteurs. Toutefois, si un tourisme mal maîtrisé commet de nombreux dégâts irréversibles dans les pays visités, un tourisme contrôlé par la population locale peut être porteur de bienfaits. L'enjeu étant que la relation entre hôte et visiteur soit sur un pied d'égalité.
La clef est d'accepter ce qu'on est, et de regarder tous les êtres humains, quelle que soit leur origine géographique et leur situation matérielle, comme des personnes à part entière qu'il faut prendre le temps de découvrir, et non pas comme des objets. C'est le seul moyen de conserver toute la richesse des relations humaines, en respectant les droits de l'autre et en le considérant dans sa singularité. 
Pratiquons donc un tourisme dans le respect de l'autre, le désir réciproque de se connaître mais dans la dignité de chacun ; un tourisme qui conserve à l'hôte le plaisir de vous recevoir. "

Un dossier réalisé par Marine Goddin, Laure Delmoly et Laure Manent

Résumé : Les enfants sont les principales victimes de ce commerce inhumain (tourisme sexuel). Il y a des états qui punissent ses agissements. Il y a des lois qui sont votée pour protéger les enfants mais aussi pour punir les pédophiles s'ils ont commi le délit dans leur pays ou à l'étrangé, en France cela est réprimé.
Source du document : Routard.com
Auteurs :  Marine Gauddin, Laure Delmoly et Laure Manent
23 mai 2013

Carte sur le tourisme sexuel

 

 

Résumé : Cette carte du monde montre le tourisme sexuel dans l'année 2007, on peut voir les destinations priviligiés pour le tourisme sexuel ainsi que les sitesgéographiques à forte pratique du tourisme sexuel mais aussi les pays d'où viennent les pratiquants.

 

Source du document : Fondation Scelles

 

Auteur : F.Boissard

23 mai 2013

Bibliographie

La prostitution dans la Rome antique:

Auteur : Céline .B

Date : 2 novembre 2012

Edition : www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/la-prostitution-dans-la-rome-125128


Les effets pervers de la légalisation de la prostitution:

Auteur : Laurence Neuer

Date : 07/12/2011

Edition : www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/laurence-neuer/les-effets-pervers-de-la-prostitution-07-12-2011-1404925-56-php 


Tentative de kidnapping: 

Auteur  :AFP

Edition : www.midilibre.fr/2013/05/13/un-homme-ramène-deux-prostituées-de-la-gonquère-contre-leur-gré-enfrance,696076.php

 

Comment lutter contre le tourisme sexuel: 

Auteur : Marine Gaudin, Laure Delmoly et Laure Manent

Date : >2007

Edition : www.routard.com/mag_dossiers/id_dm/6/ordre/4.htm


Carte sur le tourisme sexuel

Auteur : F.Boisard

Date : 2007

Edition : http://lafitje.free.fr/lycee/TES/carte_tourisme_sexuel3.png

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le tourisme sexuel
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